Résumé de ce jeudi

Ce matin départ prévu à 6h. Mais comme la veille .... Il pleut ! Ca, ça ne met pas forcément le moral au top pour commencer une journée. Je tente le coup d'attendre un peu ....

Bingo !
À 6h30 la pluie s'arrête de tomber. C'est parti pour une nouvelle journée.

Ce matin j'avais rendez-vous à Wimereux (62, Pas de Calais) avec la maman de Franck (un cousin) et son compagnon.
Le top ! Un bon petit café chaud, des petits gâteaux et des tonnes d'encouragements.
Encore merci.

Une fois les avoir quittés, je redescends vers Boulogne (62, Pas de Calais).
Et là, grosse averse. Je me réfugie dans un super marché et j'en profite pour manger.

L'après midi, direction St Valery Sur Somme pour le pointage.

À la sortie d'Etaples (62, Pas de Calais), je roule tranquillement sur la piste cyclable, quand soudain deux avions passent à mes cotés sur la route.
Ce sont deux cyclistes équipés de vélos de route avec pour chacun une petite sacoche de selle et un sac à dos. Ils filent à tout allure.
Pas têtu, je franchis la bande d'herbe qui me sépare de la route, et je me lance à leur poursuite. Pour qui ? Pour quoi ? J'en sais rien ! Ils avaient l'air d'avoir dans mes âges et je trouvais ça sympa.
Un peu de compagnie ça ne fait pas de mal.

Tête baissée, je lance ma machine à tout allure. Au bout de quelques centaines de mètres j'arrive dans leurs roues ...... Ouille ouille ouille ! J'ai les cuisses qui brûlent.
Mais bon tant pis, je garde le rythme. Un oeil au compteur .... 34 ... Au punaise, ça ne rigole pas !
Les deux compères se relayaient régulièrement. Du coup, ils détectèrent rapidement ma présence. Et comme par hasard ils durcissent le train ..... Je m'accroche.
Les kilomètres s'enchaînent à une vitesse folle. Je reste toujours à l'arrière et je profite de l'aspiration.
Au bout d'une bonne dizaine de kilomètres, l'un des deux compères me semble un peu énervé. Il me lance de nombreux regards. Je sens que je dois commencer à gêner.
En effet, peu de temps après, ce même homme me lance une parole et un grand geste me faisant signe de passer devant. Je viens de comprendre que ce sont des étrangers.
En effet, ce qu'il ma dit ne fut pour moi que du "charabia"
Hésitation ! Je passe ou pas .... Et flûte, ce ne sont pas eux qui portent les sacoches. Je reste derrière.
Tout d'un coup accélération à l'avant du peloton. L'un deux prend quelques mètres .... son collègue peine à suivre.

Et là, moment de folie. Je saute dans sa roue et je remonte sur l'échappée.
Qu'est ce que je n’ai pas fait là !
Le vent prend dans les sacoches et ce n’est plus la même chose. Mais étonnement de ma part, je reviens assez facilement.
Un deuxième souffle ? Un coup de boost ? Allez, de nouveau coup de folie, je le dépasse aussi !
Me voila devant, il ne va pas falloir chaumer. Les deux hommes sont dans ma roue. Je trace.
Pendant 7 bons kilomètres la vitesse n'est pas descendue en dessous des 30 km/h.
Je suis en pleine forme, je m'étonne. Je me permets même quelques accélérations en sortie de rond-point. La patate tout simplement !
Arrivé à un certain rond-point, je prends la direction de St Valery.
Les deux hommes eux prennent une autre direction. Je me retourne, un grand signe de la main. Ils me répondent par ce même geste de sympathie.
Tout compte fait on avait passé un bon moment ensemble. Une bonne bourre comme je les aime
Résultat ce soir j'ai les cannes un peu lourdes. Enfin même, je dirai : les jambes douloureuses.
Mais bon c'est le jeu. On verra demain.

Ce soir j'affiche donc 210 kms au compteur et une bonne nuit de sommeil en vue.
Ma tente est piquée à Criel Sur Mer (76, Seine-Maritime).

A demain, good night
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